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Le Nutri-Score, un logo à cinq couleurs venu de France qui apparaît sur les étiquettes alimentaires, est très tendance dans les supermarchés européens. Mais une grande partie de l’industrie alimentaire semble craindre ce logo…
Encourager le consommateur à avoir un comportement d’achat plus sain fait partie des stratégies pour lutter contre l’obésité et les pathologies qui y sont liées. Voilà pourquoi le Nutri-Score gagne en importance: un code couleur qui apparaît sur les étiquettes alimentaires. Mais est-ce vraiment le cas?
Un modèle simple et facile à comprendre
Parmi les différents codes couleurs utilisés sur les emballages, le Nutri-Score est le plus récent. Il s’agit d’un code à 5 couleurs développé en France. Ce modèle est conseillé par plusieurs autorités sanitaires françaises parce qu’il pourrait influencer positivement le comportement d’achat des consommateurs, mais il n’est pas obligatoire. D’autres pays (Pays-Bas, Grande-Bretagne, pays scandinaves,…) utilisent déjà des codes couleurs.
Les valeurs nutritionnelles sont très détaillées sur les emballages, mais elles restent difficiles à comprendre pour une grande partie de la population. Le code de couleurs peut donc aider par sa simplicité. Le Nutri-Score est un résumé du profil nutritionnel de l’aliment, composé de cinq lettres (de A à E) associées à cinq couleurs (de vert à rouge). Pour le consommateur, ce logo constitue un outil pratique pour comparer les produits et savoir si le produit a été évalué comme étant « de meilleure qualité » ou comme ayant « un mauvais score nutritionnel ». Le score se base sur la valeur nutritionnelle de l’aliment et tient compte de la quantité de calories, d’acides gras saturés, de sucres, de protéines, de fibres et de sel, ainsi que de la quantité de fruits, de légumes et de noix présents dans le produit.
Quel score votre produit obtient-il? Découvrez-le ici, sur base de la valeur nutritionnelle.
Le Nutri-Score, ennemi de l’industrie alimentaire?
Outre la règlementation autour de l’étiquetage nutritionnel (Règlement européen 1169/2011) qui est entrée en vigueur en 2014, différents modèles alimentaires (qui mettent l’accent sur le végétal et le non-transformé, le sans sucre et sans graisses saturées,…) inquiètent les entreprises alimentaires. Les codes couleurs en particulier stigmatiseraient certains aliments. L’industrie alimentaire est donc plutôt sur la défensive.
Que faut-il retenir? Diffuser des informations correctes, en tenant compte des volontés du consommateur: transparence et honnêteté.
Et en Belgique?
Le Nutriscore a d’ailleurs séduit Delhaize qui entend déployer la démarche dans ses magasins, comme l’a commenté récemment dans la presse, son nouveau CEO, Xavier Piesvaux :
« Le Nutri-Score sera introduit avant la fin de l’année afin d’aider nos clients à interpréter la valeur nutritionnelle de nos produits d’un simple coup d’œil. Nous avons opté pour un système scientifiquement fondé à base de codes couleur et de lettres, qui est déjà utilisé en France. Dans un premier temps, le Nutri-Score sera apposé sur quelques dizaines de produits dans trois catégories, à commencer par les soupes et les plats préparés vendus au rayon frais. »
Serez-vous prêt? N’hésitez pas à contacter Karott’ afin d’évaluer la conformité de votre portefeuille produits avec cette nouvelle approche préconisée par Delhaize.